Cartographier notre dépendance énergétique à la Russie

Pour chaque pays est indiquée la part de la demande d'énergie primaire directement satisfaite par les imports nets de gaz, pétrole et charbon russes. Nous utilisons les données Eurostat pour 2019, afin de ne pas prendre en compte les changements induits par la crise sanitaire, sauf pour la part du gaz russe dans les imports*.

*Nous utilisons les données Eurostat 2019 pour les imports et exports de combustibles solides, de pétrole et la Consommation Intérieure Brute, et les données Bruegel 2021 pour la part des imports russes de gas, du fait de manques notables dans les données Eurostat.
Nous remarquons que d'autres données Eurostat semblent incomplètes (cf. les imports ukrainiens de pétrole brut), mais les alternatives fiables sont maigres, et insistons ainsi sur le caractère très indicatif de cette carte.
Le taux de dépendance d'un intrant (e.g. le gaz) est le ratio des imports russes sur les imports totaux de cet intrant, pondéré par la part des imports nets de cet intrants rapportés à la Consommation Intérieure Brute. Le ratio qui est cartographié est la somme des ratios pour le gas, les combustibles solides et les produits pétroliers, qui représentent l'essentiel des imports russes en Europe.
La Consommation Intérieure Brute (Gross Inland Consumption) comptabilise la la production nationale, la consommation du secteur énergétique, les pertes de transformation et distribution, la consommation finale par les utilisateurs, et les différences statistiques. Elle représente ainsi la demande intérieure d'énergie primaire d'un pays.
Carte: Thomas Belaich/Le Grand Continent Source: Eurostat, Bruegel Récupérer les données